La prévention du burnout reprise dans la loi de relance
Le gouvernement a fait de la prévention contre le burnout une de ses priorités. Des études montrent notamment que le burnout est plus fréquemment la raison d’absence des travailleurs à incapacité de travail à longue durée. Il est donc essentiel de renforcer la prévention contre les risques psychosociaux dans l’entreprise et de prévenir le burnout. Au vu de la hausse du nombre de cas de burnout constatés en Belgique, l’approche et la prévention du burnout devient une priorité du gouvernement.
La loi de relance prévoit désormais la possibilité d’affecter le profit des cotisations patronales pour les groupes à risque au financement des projets destinés à la prévention du burnout.
Les secteurs et les entreprises peuvent introduire, auprès du Conseil national du travail, des projets portant sur la lutte contre le burnout. La nature de ces projets peut varier en fonction des risques spécifiques reliés aux secteurs ou entreprises distincts (p. ex. délais stricts, conditions de travail psychiquement lourdes, etc.)
Les projets peuvent consister, par exemple, en des cours de formation, des journées d’information, le développement d’actions de sensibilisation, des outils pour de détection précoce, etc.
Un projet peut également consister à assister les employeurs d’un secteur dans l’élaboration concrète d’un plan d’action et de son application dans les entreprises d’un secteur particulier.
L’objectif est que les connaissances en bonnes pratiques dans le traitement de burnout continuent à répandre. Les projets sont complémentaires aux obligations de préventions que les employeurs ont déjà dans le cadre de la législation relative au bien-être au travail.
La mesure est entrée en vigueur au 1er janvier 2018. La procédure de soumission des projets à la prévention de burnout devra encore être élaborée par moyen d’un arrêté royal.
Source: Loi du 26 mars 2018 relative au renforcement de la croissance économique et de la cohésion sociale, M.B. du 30 mars 2018, 2ème édition.