Jour de grève nationale du 13 février 2019
Le front syndical commun a annoncé une manifestation nationale le 13 février 2019.
Cette action est placée sous le signe des trois thèmes suivants : l’amélioration des salaires, les allocations sociales et les mesures de fin de carrière, les options de conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée et les déplacements domicile lieu de travail.
L’action annoncée pourrait entraîner des absences dans certaines entreprises. Le syndicat considère ces absences comme des jours de grève. Les membres grévistes du syndicat recevront une indemnité de grève.
Le travailleur qui n’arrive pas au travail ou qui arrive trop tard suite à une grève n’aura droit au salaire que s’il s’agit d’une grève à l’improviste. Vu que la manifestation du 16 mai a été annoncée bien à l’avance dans les médias, il n’est pas question d’une situation imprévue. Par conséquent, le droit au salaire garanti sera probablement rejeté si le travailleur arrive en retard au travail.
Un travailleur qui ne se rend pas au travail ce jour-là, n’a pas de prestations de travail. Dans ce cas, l’employeur n’est pas dû de salaire pour ce jour. Pour éviter la perte de salaire, le travailleur peut prendre, en concertation avec son employeur, un jour de congé ou de repos.
Le travailleur disposé à travailler qui se rend normalement au travail et ne peut y commencer ou poursuivre son travail en raison d’une action de grève n’a pas non plus droit au salaire de la part de l’employeur.
Ces travailleurs peuvent éventuellement percevoir des allocations de chômage. Pour cela, le comité de gestion de l’ONEM doit donner son autorisation. Le comité de gestion de l’ONEM tiendra en particulier compte du fait que les travailleurs concernés n’appartiennent pas à « l’unité de travail » dans laquelle se trouvent les travailleurs grévistes et qu’ils ne peuvent avoir d’intérêt à l’aboutissement des revendications des grévistes.
Source : Diverses articles.